« Mademoiselle from Armentières »

Mme Marie Lecocq, à l'époque de la grande Guerre et la façade de
l'ancien café de la Paix où Edward Rolland
écrivit la célébre chanson.
La musique de cette chanson était déjà utilisée par les troupes anglaises lors de
la bataille de Blenhein en 1704. Les paroles furent cependant créées en 1915, dans
un café situé à l’époque rue de la Gare. Dans ce lieu fréquenté par les soldats anglais,
une jeune femme, Marie Lecocq, servait à boire aux Tommies.
Un officier anglais de l’unité stationnant à Armentières, Edward Rolland; fut témoin d'un
geste familier d'un soldat envers la serveuse qui répondit par une gifle. Cet incident
lui inspira quelques strophes relatant le courage et l’honnêteté de la demoiselle
d’Armentières.
L’air fut chanté pour la première fois à une revue de théâtre aux armées donnée à
l’institution Saint Jude. Il devint ensuite l’air de marche et de moral des soldats du
Commonwealth, des Indiens et des Américains.
La version que l’on chante encore aujourd’hui a été créée en 1952, composée pour
la célèbre artiste du Pont de Nieppe, Line Renaud.
Le monument Mademoiselle from Armentières
C’est dans l’enceinte de l’hôpital civil rue Sadi Carnot que l’on peut voir cette
œuvre de Philippe Dewaleyne.
Cette sculpture en pierre, inaugurée le 25 septembre 1982, symbolise la femme
irremplaçable, compagne de l’homme (mère, sœur, épouse) dans les moments de détresse.
Elle rappelle aussi de la célèbre chanson qui servit de chant de marche aux troupes du
Commonwealth durant la première guerre mondiale. Des dons reçus d’anciens combattants
britanniques ont contribués à son édification.